Quand on a faim, on mange.
Quand on a soif, on boit.
Quand on a froid, on se couvre.
Et quand on veut un câlin que fait-on ?
On s’adresse à nos enfants, nos conjoints, nos amis ou notre famille mais quand cela n’est pas possible ?
On fait appel à un câlineur/une câlineuse professionnel, plus communément appelé câlinothérapeute.
Quand nous sommes enfants, dans la plupart des cas, ceux sont les parents, les grands parents qui font des câlins et tissent des liens affectifs avec le ou les enfants, les membres de la famille.
Puis, l’enfant grandit, les câlins disparaissent ou se font moins souvent, peut-être par gêne de l’enfant ou le parent qui se dit mon enfant est trop grand. Alors dans l’adolescence, les câlins se trouvent dans les relations amoureuses et/ou amicales.
Une fois adulte le câlin se trouve chez le ou la partenaire de vie, plus rarement dans un cercle d’amis.
Lorsque nous sommes célibataire où peut on trouver une étreinte ou un câlin ?
Le plus souvent on peut les trouver dans les relations sexuelles éphémères.
Voilà où la câlinothérapie intervient.
Une séance en câlinothérapie avec un professionnel est établit dans un cadre définit au préalable, les règles sont dites, tout ce qui se fait en câlinothérapie peut être fait avec un enfant.
C’est un moment que l’on s’offre à soi, un cadeau que l’on se fait, pour se détendre, se sentir bien, recevoir/donner des câlins dans un cadre spécifiques avec consentement et respect.
Pour un couple, la câlinothérapie permet d’apprendre d’autres techniques de câlins, redécouvrir ce geste tendre, se réapproprier le câlin et de l’exercer sans appréhension.
La câlinothérapie permet d’inviter le câlin au sein de la famille, le câlin n’est pas inné chez tous le monde, il n’est pas toujours simple voir facile à instaurer.
La câlinothérapie s’adresse à tout le monde qui a un besoin de câlin, envie de se détendre, de lâcher prise, besoin de contact, d’apprendre différentes techniques de câlin.
Une séance de câlinothérapie, dans ma pratique, ce n’est pas juste être dans les bras de l’un et de l’autre. Une séance de câlinothérapie est avant tout un échange de ressentis, d’émotions, de jeu de rôle, de lâcher prise, de relaxation, oublier ses soucis, se reconnecter à soi, se sentir bien lors d’une séance et ceci tout le monde ne pas nous l’apporter. Voila pourquoi a été conçus la câlinothérapie pour permettre à chacun d’avoir accès aux câlins, sans jugement et avec respect.
Vous trouverez sur mon site les origines de la câlinothérapie (départ de la câlinothérapie (e-monsite.com)).
Cela ne vous est-il jamais arrivé de vouloir juste que quelqu’un vous prenne dans ses bras ?
Juste pour relâcher la pression qui devenait pesante, une envie de se libérer d’un poids ?
Pour ma part, si.
Même si j’ai entendu c’est doux mots « tu as un conjoint, tu as des enfants pour avoir un câlin », ce n’est pas la même chose, j’aurais aimé trouver un/une câlinothérapeute dans ces moments où j’avais juste envie qu’on me prenne dans les bras, sans me poser de question, juste lâcher prise, qu’on m’accueille.
Aujourd’hui, j’ai choisi ce fabuleux métier, pour vous offrir ce moment que je n’ai pu avoir, vous accueillir au mieux, pour que vous vous sentiez merveilleusement bien.
5 raisons pour adopter la câlinothérapie :
- Les câlins font travailler le cerveau :
Au bout de 20 secondes de câlins, le cerveau, plus précisément l’hypothalamus, libère l’ocytocine, l’hormone du bonheur. L’ocytocine est une substance chimique qui affecte notre capacité à nous attacher et à aimer, ainsi que notre capacité à nous calmer et nous reposer.
La dopamine et la sérotonine, aussi des hormones du bonheur, sont responsables des sentiments de béatitude et aident à réduire la douleur et la mélancolie. Toutes ces substances chimiques agissent comme des tranquillisants naturels, réduisant la tension.
- Les câlins renforcent le système immunitaire :
Les câlins aideraient le système immunitaire du corps humain dans sa lutte contre les maladies et les virus. Cette connaissance a été découverte grâce à une de réalisée par des universitaires américains de l’université Carnegie-Mellon de Pittsburgh, aux États-Unis.
- Les câlins atténuent la solitude :
Dans un monde de plus en plus virtuel, le toucher peine à trouver sa place dans la société. La solitude est le fléau du 21éme siècle. Les câlins permettent de se sentir bien ici et maintenant, de se sentir exister. Il est intéressant de ne pas minimiser ce geste tendre.
Les câlins favorisent l’empathie chez les enfants et leur permettent de sympathiser plus facilement.
- Les câlins permettent une communication non verbale.
Ce geste simple peut dire plusieurs choses, je te protège, je suis la, tu n’es plus seul, tu peux te reposer sur moi.
Serrer quelqu’un dans ses bras lui montre que vous vous souciez de lui et que vos bras le protègeront et le rassureront toujours.
- Les câlins créent des liens :
Les câlins nous font du bien car ils nous renvoient au tout petit enfant que nous étions. Celui qui est câliné, pris dans les bras de quelqu’un, en sécurité. Et lorsqu’une personne nous adresse un geste assimilable à de la bienveillance et à de l’amour, on est envahi par un sentiment de bien-être.
Lorsqu’on se câline, que ce soit dans un cadre familial ou amical, les liens deviennent plus forts.
Bernadette MANGAVEL
Câlinothérapeute