S’écouter c’est écouter ses besoins physiques, ses besoins émotionnels, psychiques et tous ceux sur lesquels on ne parvient pas nécessairement à mettre des mots. C’est aussi différencier ses propres besoins de ceux des autres, c'est mettre le doigt sur ses envies, ses envies profondes.

S’écouter c’est rétablir l’équilibre entre l’intérieur et l’extérieur, c’est une forme de respect, le respect de soi.C’est reconnaître ses besoins et se reconnaître en tant qu’être à part entière. 

C’est aussi de nouvelles habitudes à mettre en place, en tout cas au début, cela fait partie de la connaissance de soi et de la reconnaissance de soi en tant qu’humain à part entière.

Avec le temps, le fait de s’écouter permet d’être en paix avec soi-même et avec l’extérieur, ne plus être soumis à des questionnements ou des conflits intérieurs.

Il y a plusieurs manières de s'écouter, de reprendre contact avec soi. Chacun peut le faire au moment qui lui convient le mieux dans sa journée.

Voici quelques petites astuces:

• Retourner à soi, prendre le temps d’être présent avec soi-même.  

Faire une pause régulièrement dans sa journée en prenant le temps de respirer pour revenir en soi. Pratiquer une respiration ventrale en gonflant le ventre et expirer en rentrant le ventre. Tout simplement, on prend conscience de son corps dans l’instant T.

On profite juste de l’instant, on prend conscience du bonheur de laisser l’air frais, l'air pur rentrer dans ses poumons et laisser l’air chaud chargé d’anciennes informations sortir de notre corps. Au passage, on peut aussi se remercier pour cet instant et remercier son corps de fonctionner à chaque instant de manière autonome.

Pour approfondir ce moment, on peut s’interroger sur ce que l’on ressent là, à ce moment précis, de quoi on peut avoir besoin, de quoi a - t - on envie ? C’est un peu comme faire un arrêt sur image. 

Avec la pratique on va en tirer différentes informations du style: j’ai besoin de boire, j’ai besoin de faire bouger mon corps, de l’étirer, j’ai envie de grand air, de promenade, j’ai envie d’un câlin,...

Ok donc à partir de là, quels sont les besoins plus profonds que ces informations transportent?

J’ai envie d’un câlin: donc j’ai envie que l’on prenne soin de moi. Comment est ce que moi aussi je peux prendre soin de moi. C’est un exemple, les besoins et envies sont propres à chacun.

Respecter les besoins de son corps c’est se respecter, cela permet de renouer avec soi-même là où on a souvent tendance à oublier son corps, à se détacher de lui car il fonctionne de manière autonome.

• Approfondir la pause lorsque l’on a un moment un peu plus long devant soi

On peut s'isoler pour prendre le temps de se reconnecter à son corps en commençant par quelques grandes inspirations et expirations ventrales comme vu ci-dessus. Prendre le temps de poser son corps et son esprit. 

Prendre conscience de sa posture, des tensions qui nous habitent à ce moment-là, qu’elles soient mentales ou physiques.

Puis on peut commencer à observer le flux de ses pensées: celles qui passent, celles qui s’accrochent,... Quelles sont-elles? Qu’ont elles à nous dire? Y a t il un sujet commun? Un besoin ou une envie commune? Est ce que cela revient régulièrement? De quoi ai-je envie là à l'instant T?

Est ce que c’est une information que j’ai ignoré ? 

Si elle revient cela signifie qu’elle a été ignorée donc depuis combien de temps? Est-ce volontairement ou non? Pourquoi? Est ce possible d'opérer des changements dans son quotidien pour aller dans le sens de cette information? Autant de petites questions que l’on peut se poser si on en a envie.

Un exemple tout bête:

“On a passé une journée très chargée, stressante, on est fatigué, on rentre et là se pose la fameuse question “ qu’est ce qu’on mange ce soir? ou “qu’est ce que je vais préparer à manger ?”.

Question qui peut être stressante selon les personnes, pour diverses raisons, chacun va réagir différemment.

Là ce qui est intéressant de se demander c’est: "Pourquoi est ce que je m’inquiète au sujet du repas? Qu’est ce que cela provoque chez moi? Des tensions? Du stress? Mal au cœur? De l’agacement?"

Dans ce cas là, on peut:

1> Remettre les choses en perspective, de prendre de la hauteur

"C’est uniquement un dîner, je peux faire simple ou différemment ou je peux alléger la manière faire". Pour une fois ce sera différent et ça c’est ok. 

On a le droit de ne pas avoir envie, de ne pas faire et en plus sans culpabiliser.

Certaines personnes vont avoir besoin de travailler dessus et d'autres absolument pas. Chacun est différent avec des envies, des besoins et de problématiques différentes.

2> S’interroger 

Quel besoin il y a derrière le fait de s’inquiéter sur le sujet du repas? 

Un besoin d’organisation? Pour prendre soin des autres? Pour manger équilibré? …..

Autant de petites questions qui vont nous donner une multitude d’indices sur nos besoins, nos envies et surtout sur nos limites. Pourquoi est-ce que préparer à manger me stress? Ou provoque un agacement? Où est ma limite et donc le respect de mes propres besoins?

3> S'apaiser

Puis on peut se demander ce qui pourrait nous apaiser à ce moment là, sur ce sujet précis. De quoi a -t -on besoin pour être bien? Pour se sentir mieux? Pour ne plus ressentir ces tensions?

Et après vient la phase de TEST pour trouver un équilibre entre l’intérieur et l’extérieur, sans laisser les contraintes extérieures prendre le pas sur notre intérieur.

Parceque le sujet ici c’est de savoir s’écouter pour être en paix.

• Ensuite on peut faire un petit mix des 2, on le fait comme on le sent quand on le sent. Le plus important c’est de penser à le faire.

Prendre conscience de ce que l’on ressent, en d'autres mot écouter son intuition

Il nous est tous arrivé en arrivant dans un lieu de ressentir quelque chose de bizarre, quelque chose de différent, d’inhabituel mais on passe outre soit en se disant qu’on n’a pas le choix il faut y aller ou que c’est n’importe quoi, que notre tête invente, etc.

Et dans les heures qui suivent on a un mal de tête qui se déclenche ou alors le soir on rentre et on est épuisé, vidé, comme si on venait de courir un marathon.

Certaines fois on ne fera pas le rapprochement avec le lieu et d’autres fois ce sera plus flagrant. 

On se dit, ok je n’y retournerai plus. 

Oui sauf que.... On a ignoré notre premier ressenti et donc le message qui allait avec et qui nous informait que ce n’était peut être pas le moment pour nous d’aller dans ce lieu ou que ce lieu n’est pas bon pour nous ou je ne sais quoi encore.

Nous nous sommes coupé de nos ressentis et de notre intuition qui est très souvent la bonne.

Tout ceci est un entraînement et avec le temps cela deviendra une habitude et nous évitera bien des désagréments. Plus on va prêter attention à ces petits détails et mieux on se sentira au quotidien

Donc si je résume: 

1. je prends le temps de faire un arrêt sur image à différents moments et de manière plus ou moins approfondie

2. je m’observe, je ressens

3. je me questionne un peu (sans se mettre la rate au court bouillon)

4. j’identifie mes besoins, mes envies profondes et mes limites

5. je prends de la hauteur

6. je mets en place de petits changements, je test

7. je savoure

Il n'y a aucune recette miracle, juste la découverte de soi. Alors explorez, testez, ressentez, vibrez et amusez vous sur tous les sujets (le champ des possibles vous appartient).