Se reconstruire
Aussi vrai que les voyages forment la jeunesse, l’introspection, elle, forme la sagesse.*
Nous avons tous connu des traumatismes qui nous ont plus ou moins marqués dans notre enfance. La plupart du temps ce sont des évènements courants de la vie : une séparation, un redoublement, la perte d’ami, un déménagement et bien d’autre encore. Sur le coup on n’y prête pas forcément attention on essaye de s’en sortir comme on peut. Mais chacun de ces moments a contribué à ce que nous sommes devenus, nous laissant avec des cicatrices plus ou moins grosses. Parfois on peut ressentir sa présence, comme un poids qui nous maintient sous la surface de l’eau. Mais elles peuvent aussi ressurgir violemment après de nombreuses années au moment où l’on s’y attend le moins, à cause d’un son, d’un touché… . Dans tous les cas tôt ou tard le corps appelle, montre sa souffrance intérieure et crée un blocage physique, psychique que nous devons traiter pour enfin allez mieux.
En discutant autour de moi j’ai le sentiment qu’il y a un point commun qui résulte de ces souvenirs : le manque de confiance en soi. Cette confiance qui nous permet de prendre nos propres initiatives, de réussir à vivre la vie comme nous le souhaitons, selon nos désirs. Sans cette confiance il est difficile de croire en notre capacité de réussite qu’elles soient personnelles ou professionnelles. Lorsque nous sommes sans motivation il peut être plus difficile de vouloir sortir de notre bulle douillette que nous avons créée pour nous protéger. Comment allez vers les gens quand on a le sentiment de ne pas être à la hauteur ? Comment écrire un compte rendu quand on nous a toujours dit que l’on ne savait pas écrire ? Comment croire que tu peux le faire alors que tant d’autres ont échoué. Nous nous enfermons dans ce que nous pensons être adaptés à notre savoir et nous nous adaptons aux besoins du moment. Malheureusement si cela devient trop puissant elle peut amener à la dépression. Le corps et l’esprit ne semblent plus trouver la joie dans les petits bonheurs du quotidien mais comment s’en sortir ?
L’introspection nous ouvre la voie à un amour suprême, inconditionnel pour la réalisation de soi.*
La confiance se travaille avec le temps, un travail d’introspection est de vigueur. Nous sommes le reflet de nos peurs. Souvent un déclic permet d’entamer le processus ; une rencontre, un ami, un évènement. Il nous pousse à tenter de croire en nous, on commence petit à petit à revoir le fonctionnement de notre forteresse. La hauteur de ses murs diminue en douceur laissant passer une lueur de pensées positives sur nos capacités. Un jour on entend parler d’un thérapeute*, on s’aperçoit que nos efforts aussi puissants soient-ils ne permettent pas d’assouvir notre quête vers le bonheur mais on se sent suffisamment confiant pour se laisser aider par une tierce personne. Elle nous accompagne autant que possible pour que l’on réussisse à retrouver un apaisement personnel. Cet apaisement nous aide progressivement à dénouer les nœuds de notre fil conducteur pour enfin se libérer de nos vieux démons.
Ce travail sur soi-même nous amène à prendre connaissance de nos valeurs ; nos qualités et nos défauts perçus par les autres mais aussi par soi-même. Il permet de s’améliorer, de se construire, de s’accepter pour libérer nos véritables forces.
Ce sentiment d’acceptation est un premier pas vers notre plus belle version de nous-même, notre réussite. C’est alors nous pouvons enfin retrouver une paix intérieure et entreprendre des choses inimaginables jusqu’à présent.
L’introspection est un long voyage, que l’on peut entreprendre à tout âge.*
Mais attention ce voyage ne se fera pas en un claquement de doigts, il sera long et semé d’embûche. Nous devons impérativement nous entourer d’ondes positives pour que les jours de basse motivation ne passent que le temps d’un court instant et laissent à nouveau place au bonheur d’être soi.
Je vous souhaite à tous d’accéder à votre plus belle version de vous-même.
* Kingg
* Abel Yanguel
* Thérapeutes : Chacun à sa manière, avec une maîtrise différente sur la question, les psychologues les énergéticiens, les hypnothérapeutes et bien d’autre encore peuvent nous aider dans ces cas-là.
* Vincent Thomas Rey